> Surprise ?!

Debut de journée plutôt mouvementé pour notre jeune Hamilton et trés dur psychologiquement. Cela faisait 1 an qu'elle n'avait pas remit les pieds a Palms Spring. Ils etaient parti parce qu'elle devait aller a " l'université " enfin c'etait l'excuse officiel. Allie ne pouvait plus supporté de rester la. IL pensait qu'elle etait une salope et qu'elle lui avait fait cocu alors que c'etait faux. & Elle l'aimait plus que tous. & le pire dans tous ca ... c'est qu'elle l'aime encore. Malheureusement, personne ne peut controler ses sentiments ...
Et pourtant ils etaient de retour. Ils etaient arrivé dans la nuit, la maison n'avait pas était habité depuis 1 an mais etait resté parfaite. Merci madame qui a tous nettoyé.
Aprés avoir reintegrer entierment les lieux, Allie avait voulu sortir un peu en ville. Histoire de changer d'air et de voir si la ville avait changé meme si elle etait certaine que non. Rien ne changeait a Palms Spring. Les mêmes gens. Les mêmes lieux. Les mêmes rumeurs.
Elle avait aussi un autre probleme. Les gens ... ces anciens amis qu'elle avait abandonné du jour au lendemain sans prevenir personne. Elle savait qu'ils allaient tous etre contre elle, mais elle s'en foutait. Il n'y avait que LUI qui occupé toutes ses pensées.
La jeune fille finit par se retrouver dans les allées marchandes, elle marchait lentement, en promenant sa chienne qui elle ne connaissait pas la ville. Aramiss, agée d'a peine qq mois, Siptz japonais, tout blanc, en gros elle etait magnifique. Comme ca maitresse qui avait pas mal changée en 1 an. Elle avait sans doute muri ... ou s'etait embelli mais peu importe tous avait changé en elle. Elle paraissait sur d'elle, confiante, maitre d'elle même et trés trés jouli. Alors qu'au fond elle n'etait plus rien, elle etait brisée, blasée, anéanti ...
C'est en étant plongée dans ses pensées que Allie finit par entendre ... ces voix !! Des personnes qu'elle connaissait depuis le berceau. La jeune fille faillit faire comme si elle ne les avait pas vu mais avait levé les yeux et les avait vu. Tous les mecs de bonne familles de Palms Spring etaient la. Le cercle trés fermé des gens populaires avec qui il fallait absolument trainer. Mais elle avait peur ... et si IL etait la ?! Elle finit par se diriger vers eux sans les regarder. Autant garder un peu de suspence ...
Alors ... Surprise ?!?

Jaeden. Ça c'est du nom. Merci papa. Merci maman. De rien mon grand. Allez vivre avec ce nom. Tout droit sorti du Seigneur des Anneaux le beau gosse ? Enfonce-toi la dans le fion ta remarque, Gaston. Depuis la maternelle c'était comme ça. Nom de merde qu'ils disaient. Pourtant Jae appréciait son prénom. Il lui avait semblé qu'elle aussi l'aimait, ce nom. Enfin l'un de ses prénoms parmi tant d'autres. Encore une extravagance pathétique des parents. Trop bus le jour de sa naissance, qu'on lui avait sorti en guise d'excuse. Ça le faisait encore sourire. Cool sur le C.V : Prénoms : Jaeden Ethan Harold William. Dis donc, y'en a des frères, qu'on lui disait pour blaguer. Trop drôle. Bref, on se fiche de l'enfance du gars le plus sexy de Palms Spring. Lui, il n'était pas parti. Oh, bien sûr, l'idée lui avait plus qu'effleuré l'esprit, rien que quand Allie était allée voir ailleurs. Mais ce sujet là restait très controversé. Alors, avait-elle réellement couché avec un autre connard ? Personne ne le savait vraiment. Sauf que le fait qu'elle soit partie lui donnait l'impression qu'elle se sentait coupable. Tiens donc, même quand il était avec ses "potes", un an plus tard, il se prenait à penser à ça. Crétin, lui aurait gentiment soufflé Derek, le gars qui se tenait à sa gauche, bref, son meilleur ami. Ils étaient sortis, comme très souvent. Jaeden n'aimait pas ça, mais bon, autant s'amuser un peu. Alors la petite troupe habituelle, plus quelques têtes inconnues du jeune homme, s'était aventurée dans les allées marchandes. Blindées à bloc. Et si rien ne s'était passé, peut-être qu'il ne serait pas en train de traîner avec un groupe de ringards avides de bédos ou autre substance illicite, peut-être qu'il serait au même endroit, mais tenant sa main à elle. Mais non. Et arrête d'y penser, pauvre con. Ses réflexions furent interrompues. Derek s'éclaircit la gorge, ce qui préoccupa Jae.
«Ça cloche gros ?»
«Jae, tu vois ce que je vois ?»
Jaeden suivit son regard, imité par presque une douzaine d'autres têtes -toute la bande, quoi. Bouche bée, il la regarda arriver. Elle. Ses poings se serrèrent légèrement, en même temps que son rythme cardiaque accélérait. Trop. Il réfléchit très vite, fit un débat intérieur particulièrement douloureux, et décida de ne pas la regarder. Ah ça non.

Ce fut Aramiss qui parla la premiere. Ou du moins, qui se fit entendre. Elle aboya en direction du groupe et en essayant de leur sauter dessus. Cela arrengeait énormément Allie, elle preferait s'occuper de sa chienne que de les regarder, au moins elle avait une bonne excuse car maintenant qu'elle avait vu Derek, elle etait casiment sur qu'IL etait la. Allie tira donc un leger coup sur la laisse et la chienne obéit sans protester. Et merde ... elle ne pouvait pas faire comme si elle ne les connaissait plus alors qu'elle etait juste en face d'eux. Elle finit par lever les yeux, et enlever ses lunettes de soleil. C'est fou ce qu'elle avait le style " petite bourgeoise salope " habillé comme ca. Lunette de soleil, le chien, les marques et la carte de crédit dans son sac qui n'attendait que de se faire engloutir. Mmmmh. & pourtant ca lui allait a revivre. Belles fringues, grosses voitures, luxe c'est ca le quotidient des Hamilton. Mais l'argent ne fait pas le bonheur ... =(
La jeune fille remit machinalement ses lunettes sur ses cheveux tous lisses. & Finit par les regarder vraiment. Elle eu un etrange sentiment d'euphorie quand elle les revit tous. Surtout Derek qu'elle connaissait bien grace a LUI. Elle finit par LE regarder. Elle eu un gros pincement au coeur et tous lui revient d'un seul coup. Pourquoi elle etait parti, ce qu'elle avait ressenti, le mal et la depression qui avait suivi. Elle se rapella toutes ses années qu'ils avaient gachés, tous ces jours ou elle avait voulu LUI dire qu'elle L'aimait sans jamais oser. Elle se rapella le bonheur qu'elle avait ressenti la premiere fois qu'IL l'avait embrassé, qu'IL lui avait dit qu'IL l'aimait.
Ca faisait mal. Et elle le regarda maintenant. Toujours aussi wonderfoulle. Toujours aussi désirable. Toujours celui qu'elle aimait.
Elle se mordit la levre sans trop penser a ce qu'elle faisait. Non, elle n'esseyait de seduire personne. Le seul qu'elle voulait etait inacessible. S'habituer ?! C'etait inconcevable. Elle ne savait pas ce qu'elle devait faire, ni ce qui allait se passer. LUI ne l'avait toujours pas regardé. Ca lui faisait encore plus mal mais reprit un visage de marbre mais souriant et regarda les mecs.

- Bonjour ...

C'était comme ça. Tu mets un an à faire une croix sur le passé parfait auquel tu as goûté juste le temps de réaliser que c'était toi qui en bénéficiait, et ce connard de passé revient au galop, impitoyable, comme s'il voulait te faire payer le prix des conneries des autres.
Ils étaient d'une discrétion, tous. Chaque regard était braqué sur la jeune fille qui arrivait. On aurait dit qu'elle n'était jamais partie. Chaque gars présent la regardait, de manière presque indécente, ce qui n'échappa pas à Jaeden malgré son obstination à tout regarder, sauf elle. Des murmures commençaient à parcourir "l'assistance".
«C'est Hamilton ?»
«Putain regardez moi ça !»
«Tu la fermes oui ?»
«Depuis quand tu prends sa défense ?»
Ils se tournèrent tous vers Jaeden, qui malgré les efforts qu'il déployait, n'avait pas résisté à la tentation de la fixer. Mais étrangement, il avait parlé d'une manière bien plus dure que ce qu'il voulait. Heureusement qu'elle était encore trop loin pour l'entendre. Enfin c'est ce qu'ils espéraient pour la plupart.
«Vous croyez qu'elle s'est fait virer de la fac ?»
«Pauvre crétin, tu crois vraiment que c'est pour ça qu'elle est partie ?»
«Vous allez la fermer, oui ?»
Les murmures se turent, à la fois parce que Jaeden l'avait exigé, mais aussi parce que Mlle Hamilton était arrivée à une distance suffisamment proche pour comprendre les paroles proférées, et qui la concernaient plus qu'elle ne pouvait l'imaginer. Jaeden passa une main dans sa chevelure au moment où elle dit «Bonjour» à l'ensemble du groupe, de la plus belle voix qu'il n'ait jamais entendue. Un marmonnement collectif lui répondit, soit d'un "salut", soit d'un "bonjour", soit d'un "hello !", alors que Jaeden luttait à nouveau en son for intérieur. Je lui réponds ? J'lui réponds pas ? Mais si ! Mais NON ! Et pourquoi pas ? Devine, crétin ! Elle est juste allée voir ailleurs, c'est tout ! Non mais j'y crois pas, espèce de demeuré ! Et, malgré lui, ça sortit. Enfin c'était pas vraiment audible, juste un murmure bizarre.
«Salut.»
Il regretta d'avoir ouvert sa bouche. Derek le remarqua, rien qu'à l'expression de son visage. Bien joué Jaeden, continue à faire ta tête de cul et elle va partir en chialant. Enfin tu m'diras, peut-être que tu pourras aller la réconforter, ta chérie ? Non mais de quoi je me mêle moi ? En tout cas, il se plaça légèrement devant Jaeden, le temps que celui-ci reprenne un air à peu près serein et pas aussi torturé que celui qu'il arborait actuellement, et il sourit de toutes ses dents à Allie. Il l'aimait bien en fait. Elle était sympa. Et elle correspondait bien à Jae. Elle était parvenue à le calmer un peu, à l'époque où il s'amusait avec tout et n'importe quoi.

Allie sentit qu'il ce passait quelques choses. En approchant, des murmures se firent entendre, au fond elle s'en foutait. Même si elle ne voulait pas qu'on la deteste ou qu'on parle mal d'elle, mais merde quoi ! Elle etait ALLIE HAMILTON. & ca rien ni personne ne pourrait le changer. Sa famille et ses valeures etaient tous ce qui lui restaient vu que elle L'avait perdu. Elle s'etait répété pendant 1 année entiere que leur avis ne comptaient pas. Qu'elle savait qui elle etait et que personne n'arriverai a la changer. Et pourtant la elle venait de comprendre. Palms Spring etait SA ville. C'etait ses racines et finalement tous ce qui la ratachait a la vie, Palms Spring et tous ces habitants. Ils etaient sa famille et venait de se rendre compte que finallement .... que ... NON ... OUI ... merde -_-
Elle paniquait, perdait les pedales, ne savait plus quoi penser, allait devenir folle, serait enfermer dans un hopital psychiatrique, deprimerait et craquerait encore plus, esseyerai de se sauver mais n'y arrivera pas, et finalement se suiciderai. Et puis pouf ... plus de Allie. Et ... * putain Allie ta gueule *
Elle reussit a capter les differents facons de dire bonjour et donc sourit. Allie est trés Gentillle quand elle veut ou peut etre une vrai salope aussi. Mais c'est SA voix qui la fit craquer. Elle etait sur que meme si il se serait trouver a 50 km, elle l'aurait entendu. C'est fou ce que ca lui avait manqué et c'est fou ce que ca lui faisait du mal d'entendre ca. & en plus ... il lui avait manqué =(
Mais elle avait peur. Elle avait peur de le regarder et de croiser son regard. Elle n'en pouvait plus et ne savait plus quoi penser.
Aramiss faillit sauter sur LUI mais la jeune Hamilton l'arreta plutot brutalement. Oups =S
Elle fint par lever les yeux dans sa direction. Elle ne voulait pas croiser son regard mais siii elle le voulait et ... Fuck.
Allie leva courageusement les yeux et le regarda vraiment ...

Les gars semblaient tous comme obnubilés par Allie. Ça agaça Jaeden qui appréciait cependant le fait que son meilleur ami lui serve de rempart, comme une protection entre elle et lui. C'était parfait. Il fallait qu'il en soit ainsi. Il se rappela à quel point Derek l'avait aidé le jour où celui qu'il se plaisait à surnommer l'ennemi était venu lui annoncer qu'il s'était fait Allie. Bon, il avait eu le temps de casser quelques dents au beau brun, mais que voulez-vous, Derek ne bénéficiait pas de réflexes surhumains. Ou n'était pas suicidaire.
N'empêche, un an ça avait filé vite. Et il était de retour là, presque face à elle. Derek, plein de bonne volonté et d'un sens inné de l'anticipation Jaedienne, lui lança un joyeux coup de coude dans les coudes pour l'implorer de se taire. Il se racla la gorge d'une manière théatrale et brisa le silence qui s'était installé depuis un moment. Ben oui, personne ne voulait parler avant Jaeden, histoire de voir quelle serait la vanne cinglante qu'il expédierait tout droit dans la figure juvénile qui se tenait devant eux -certes très belle -, la vanne qu'il avait préparé depuis un an. Ils furent tous stupéfaits que ce soit Derek qui ouvre son clapet.
«T'as un chien, toi ?»
«Elle pourra se reproduire avec, ils sont de la même espèce...»
Ça avait été marmonné, mais ça n'avait échappé à personne, et encore moins à Jaeden. Même si c'était parti d'un élan de compassion envers ce dernier, cela ne lui plu guère, et avant que quiconque l'ait prévu, monsieur le vulgaire se ramassa dans la mâchoire le plus beau crochet du droit du siècle. Mais bien sûr, le trouble fête qu'était Derek mit fin à l'altercation en écartant vivement Jaeden du groupe. Jae s'éloigna de bon coeur, trop heureux d'avoir trouvé une excuse pour ne pas la regarder dans les yeux -car il était conscient qu'elle elle avait eu le cran de le regarder.

«Elle pourra se reproduire avec, ils sont de la même espèce...»
Alors qu'elle avait etait totallement sur la planete LUI. La " vanne " la ramena un peu trop brutalement a la réalité. Elle eu cette tête etonné typique de la Allie Hamilton mi-étonnée mi-éxaspéréee face a tant de connerie ... Oui, pathétique c'etait le mot.
Une chienne ... c'est comme ca qu'IL la voyait =( . C'est la seule chose qui la chagrinait vraiment dans tous ca. Allie finit par sourire, ce doux rire cristallin indémodable :

- & ta mere aussi pourrait venir. Elle a de la pratique, non ?

Sauf que ca elle ne l'avait vraiment, vraiment pas prevu. Alors qu'elle aurait du etre triste ou choquée ou aurait juste eprouver de la pitié pour ce geste, elle en fut heureuse. Pourquoi est ce qu'IL lui avait déboité la machoire ? Alors que c'etait qu'une vanne pourrit parmis tant d'autre a laquel elle devrait s'habituer. Derek reprit le controle de la situation pendant que Allie avait casiment toujours la bouche ouverte. Euh non. C'est pas vrai. La jeune Hamilton etait partagée et confuse et ... IL s'eloigna. Elle baissa les yeux sans rien faire. Allait le voir ?! Pour qu'IL lui jette tous ce qu'elle redoutait a la gueule ? Non, merci. Rester la sans rien faire ?! Pff, pathetique.
Allie releva la tete avec cette expression de salope sadique qu'ils adoraient tant avant de se bouger de la.

Alors c'est comme ça que ça allait continuer ? Il la regarderait quand elle aurait les yeux tournés vers sa boule de poils sur pattes, et elle fixerait son regard sur lui pendant qu'il serait occupé à cogner un pote parce qu'il avait dit à voix haute ce que tout le monde pensait tout bas ?
Jaeden était totalement dégoûté. Son meilleur ami, il en était convaincu, avait cherché à provoquer cette scène. Mais pourquoi ? Allie aurait trouvé son geste très chevaleresque, se serait jetée en pleurant dans ses bras musclés, et il l'aurait pardonné de s'être fait astiquer par un gros tordu ? Mais bien sûr. C'était mal connaître Allie. Mais trop bien connaître Jaeden. Il aurait voulu s'en aller sur le champ, ne pas avoir accepté de venir avec ces gars sans intérêt, ne pas l'avoir entendue proférer les viles paroles que constituait sa dernière phrase, et être allé seul réviser sous un arbre du parc. C'était toujours plus intéressant. Jaeden riva son regard dans celui de Derek -le seul qui osait encore le regarder directement. Il poussa un profond soupir. Qu'est-ce qui leur arrivait, à tous ? Ne même pas daigner le regarder... Autant il pouvait comprendre pourquoi elle elle refusait de lui faire face après sa connerie, autant il ne parvenait pas à comprendre la raison pour laquelle ses "amis" refusaient de lui accorder un regard. Puis il comprit. Eux aussi me laissent tomber. Il dût ravaler une bouffée de colère qui commençait à se former, bien cachée derrière ses abdos, puis il consentit à ouvrir la bouche, s'exprimant directement à la dernière personne qui lui restait.
«Tu l'as fait exprès.»
«Non Jae, sérieux. J'te jure que je savais pas que ça finirait comme ça.»
«Tu me connais donc si mal ?»
«Non, c'est les autres que je ne connais pas.»
Jaeden sentait son coeur battre encore beaucoup trop vite. Il en avait envie de vomir. Il ne savait pas à quoi tout ça rimait. Et qu'est-ce qu'il fabriquait ici, franchement ? Qu'est-ce qu'il avait fait pour en arriver là ? Excellente question. Sans réponse. Il contourna lentement Derek, lança au passage un regard à Allie et commença à partir. Allie aussi partait. Mais dans l'autre direction. Et puis il se souvint. Il se tourna vers Derek et adopta un ton dégagé.
«Ce soir, dîner de famille chez moi, tu viens ?»
Bien sûr qu'il viendrait. Jae le savait déjà, mais il fut heureux de le voir approuver d'un signe de tête. Ce soir, il ne broierait pas du noir seul. Il reprit son chemin, et croisa au passage Allie, qu'il regarda pour la première fois réellement depuis les quelques dernières minutes.
«Content de t'avoir revue. Tu m'as manquée.»
Ça lui fait mal de dire ces faibles mots, ce qui était inhabituel, mais il ne montra rien, et poursuivit sa route, conscient de laisser tout en plan.

Une salope ?! Elle était partie en laissant cette putain de rumeur de merde comme quoi elle l'avait trompée.
Pense-t-il vraiment que quand elle lui disait qu'elle l'aimait, c'etait faux ? Que tous ce qui s'etait passé etait faux ?! Pathétique.
Mais comment avait-il pu avoir si peu confiance en elle ?!?! Pourquoi est ce qu'il avait cru betement ce qu'un enculé s'etait venté de dire alors que même dans ses rêves il n'aurait jamais pu avoir ... Elle aurait pu avoir qui elle voulait, n'importe quel con, n'importe quel salop qui pensait qu'elle etait une " chienne ", or elle l'avait choisi LUI. C'est LUI qui comptait a ses yeux, LUI qu'elle aimait, LUI qui la faisait souffrir a cause d'une putain de rumeur qui la rendait folle.
La colere se mela soudain à l'habituel souffrance quotidienne. Le visage d'Allie n'exprimait plus rien, il n'y avait plus une seule trace de douleur, elle etait vide, fermé, de marbre, incapable de ressentir quoi que soit. Elle etait immunisé contre tous ce qui aurait plus arriver. De toute maniere, plus rien ne comptait réellement. Le monde entier pouvait s'ecrouler ... elle s'en foutait.
Elle le regarda s'adresser a elle. Elle ne repondit pas. Cette jolie phrase passa trés loin au dessus de sa tête. Il avait était content de la revoir. Elle lui avait manqué ... Et même pas le courage de le dire a haute voix. Mais merde ! Pour qui ils se prenaient dans cette putain de ville de merde. Palms Spring, hein ?! Une jolie fille, bien bourgeoise, avec de bonnes familles, la plage, le soleil, les vacances, et le bonheur ... C'est faux ! Pourquoi les gens sont aussi faux-cul ?! Pourquoi est ce qu'elle avait envie de lui cracher tous ce qu'elle ressentait a la gueule ?!

- Jaeden ?! J'espere que t'as eu mal ... J'espere que au moins je t'aurais fait souffrir.
MAIS PUTAIN COMMENT T'AS PU ÊTRE AUSSI CON ?! ...

Alors que le début avait etait tous doux presque suppliant parce qu'elle n'avait pas spécialement envie que Derek ou quiconque d'autre entende ça, sa derniere phrase contenait un an, 12 mois, 52 semaines de rancoeur. Allie le regarda, oubliant momentannement d'être génée ou d'avoir peur de subir le même sort que le pauvre mec qui lui faisait pitié ou encore pire que tous ... être ingnorer par LUI ... =(

pas faire ça

«Alors comme ça, je suis con, mademoiselle Hamilton ? Bien sûr que je suis con. Et vous voulez savoir pourquoi ? Je suis con, mademoiselle, parce que j'ai nourri l'illusion que vous m'aimiez, que vous m'aimiez pour ce que je suis, avec mon manque de confiance envers les autres que personne n'ignore. Mais plus qu'avoir été con, j'ai été naïf. Naïf d'oser imaginer que vous et moi, cela aurait pu aller loin. Car nous sommes trop différents, voyez-vous. Oui, car moi, je ne fuis pas. J'assume pleinement le fruit de mes erreurs, quitte à être détesté de tous, ce qui n'est pas le cas puisque je suis resté. J'ai été naïf de croire qu'une fille qui avait la possibilité de coucher avec tout ce qu'elle trouvait -une fille comme vous, mademoiselle Hamilton- puisse devenir quelqu'un de raisonnable et puisse surtout ressentir quelque chose pour moi. Vous dites que je suis con, mademoiselle, je ne peux que le confirmer, le clamer, même. Tout cette naïveté n'est que connerie, je vous l'accorde, mais le plus con dans tout ça -puisqu'il n'y a apparemment que de la connerie en moi-, c'est que je sois tombé amoureux de vous, car dès lors, vos espoirs sont devenus on ne peut plus avérés. Oui, j'ai le plaisir de vous annoncer que vous m'avez fait souffrir comme jamais je n'avais souffert et comme jamais je ne souffrirai. Et de tout mon cœur j'espère que cet aveu vous conforte dans votre sentiment de satisfaction, car moi non. Je vous souhaite désormais bien du bonheur. Couchez donc avec tous ceux dont vous n'avez pas encore testé les capacités, et laissez-moi avec mes regrets, mes remords et ma rancœur. Car figurez-vous que malgré les viles paroles échappées de votre bouche qui viennent de me lacérer le cœur, je vous aime.»

Allie resta plantée la, se laissant transpercaient entierement par ses mots. Elle n'etait pas loin de craquer entierement, et au fur et a mesure des larmes coulerent lentement sur ses joues. Pourquoi est ce que sa vie etait aussi nul ? Pourquoi est ce que tous n'etait pas si simple ? Pourquoi est ce qu'elle n'etait pas une princesse qui aurait etait sauvé par un beau chevalier et que la, boum coup de foudre ? Pourquoi ca ne serait pas elle qui pouvait decider de ce qui ce passerai ?!
Un monde où Allie Hamilton pouvait decider de tous ... Pff, elle ne changerai rien a part un petit détail insignifiant au niveau mondiale mais qui serait tous pour elle. & si seulement elle pouvait remonter le temps, et changer ce qui s'etait passé ce jour la. Si seulement elle avait pu lui fermer sa gueule. Si seulement ... elle etait encore avec LUI.
Elle ecoutait tous ce qu'il disait. Buvait inlassablement ses mots, sans pouvoir y detacher son attention. Elle aurait voulu lui repondre, lui dire qu'il avait tort mais en etant incapable. Et sans qu'elle s'y attente, il pronca la phrase de trop ... " Car figurez-vous que malgré les viles paroles échappées de votre bouche qui viennent de me lacérer le cœur, je vous aime. "
Et c'est en finissant par cracher ces 3 mois qui comptaient le plus au monde pour elle qu'il ... PARTIT ?!
Pourquoi est ce qu'elle etait encore clouée sur place ?! =(
Pourquoi est ce qu'elle etait toujours en train de pleuré alors qu'elle venait d'entendre ce qu'elle voulait par dessus tous ?!
Allie se ressaissit d'un seul coup et finit par s'arreter pile en face de lui sans se preocupper du fait qu'il l'enverrai peut etre valser a l'autre bout de la rue. Elle ne prit pas le temps de respirer un " bon coup " pour se donner du courage. C'etait maintenant ou jamais.

- T'as été con de pas vouloir me croire ! T'avais si peu confiance en moi ?! Tu penses vraiment que je suis une salope ? Tu penses vraiment que j'aurais été allé voir ailleurs ?!
Les apparences ne sont justement que des apparences. J'ai mes défaults, je suis une Hamilton et je me cache souvent derreriere cette imagine de bourgeoise salope crapricieuse qui a tous ce qui veut dans la vie. Donc t'a oublié hein ?! Tous ce qu'il c'est passé. T'a oublié qui j'etais vraiment ... Si tu penses vraiment ça, il vaudrait peut etre mieu que j'essaye vraiment de t'oublier car Jaeden Ethan Harold William Oswald, je t'aime ...

Les larmes avaient disparus. Laissant place a une determination nouvelle ou juste le soulagement d'avoir enfin dit ce qu'elle avait sur le coeur. Et maintenant ... c'etait a lui de voir.

Il avait failli lui rentrer dedans tellement il ne se doutait pas qu'elle se soit mise à lui courir après. Façon de parler, bien sûr. En tout cas, il s'arrêta juste à temps. Il l'avait déjà fait pleurer, autant éviter de la faire tomber. C'était vraiment très étrange d'entendre à nouveau le débit rythmé de ses paroles, adoucies par sa jolie voix. Mais étrangement, contrairement à d'habitude, il ne prêta guère d'attention à ses intonations, mais plutôt à ce qu'elle disait. Oublier qui elle était ? Comment aurait-il fait, au juste ? Ça le rendait malade qu'elle ose dire ça. Il garda son regard fixé dans le sien. Il voyait dans ses yeux la rougeur provoqué par les larmes, et il fut étreint d'un sentiment de culpabilité. Quelle quantité de larmes lui avait-il fait verser, au juste ? Il remarqua avec satisfaction qu'elle n'avait pas changé, qu'elle était toujours aussi belle, et il voulut se mettre une claque d'oser faire cette constatation à ce moment là, quand tout devenait critique. Il l'écouta parler sans ciller, peut-être même sans respirer. Il s'attendait presque à se ramasser la tarte du siècle, ou qu'elle lui porte un autre coup bien moins loyal et beaucoup plus douloureux physiquement. Il tenta de ne pas tressaillir à cette idée, tout en sachant qu'elle ne s'abaisserait pas à ce genre de perfides bassesses. Alors, lui, il inspira un bon coup, et se lança.
«Dis-moi, dis-moi comment je pourrais t'oublier ? Comment je pourrais oublier ne serait-ce qu'un aspect de ta personnalité ? Pour oublier, il aurait fallu que je le veuille. Cependant, je me suis raccroché à chacun des détails que tu m'avais laissé, faute de bénéficier de ta présence physique. Tu me parles de confiance. Je te répondrais seulement que de la confiance, je n'en ai eu envers personne, et je suis navré que tu ne sois pas l'exception qui confirme la règle. Je pensais que tu acceptais ce défaut, peut-être me suis-je trompé. Il n'empêche cependant que pour moi, rien n'a changé, si ce n'est peut-être le fait que tu es revenue et que je n'ai jamais eu autant conscience qu'actuellement, là, maintenant, tout de suite, que je t'aime.»
Ce fut un geste automatique, comme si il n'y avait pas eu un an d'intervalle entre la dernière fois qu'il l'avait fait, et cet instant-là. Néanmoins, c'était bien plus contrôlé, c'était peut-être même un geste désespéré. En tout cas, il approcha lentement son visage de celui d'Allie. Qu'est-ce qu'elle était belle, d'ailleurs. Ses lèvres ses déposèrent doucement sur les siennes, et y restèrent quelques secondes, avant qu'il s'éloigne d'elle avec un peu plus de gaieté.
«Je suis sûr que tu rêves que je te le dise encore. Je t'aime.»

C'était maintenant a lui de décider ... Pourquoi est ce qu'elle avait pensé ça ?! Il fallait se tenir a ses decisions. C'etait a lui de décider. De toute maniere, elle ne pouvait rien faire de plus et comme elle l'avait si bien dit elle etait Allie Hamilton ... rien n'est impossible pour une petite bourgeoise salope ... Au pire, elle pouvait payer un mec pour qu'il l'aime, non ? Ou bien elle pouvait partir en désintox' dans un programme spécial Jeune Femme amoureuse de Jaeden Ethan Harold William Oswald. Oh ... comme dans Toxic, " I'm addicted to you. Don't you know that you're toxic " . Pfiou, et c'est fou ce qu'elle pouvait s'egarer parfois.
Sauf que tous redevient clair dans ses pensées et ce qu'elle ressentait revient comme une décharge électrique, Allie tresaillit. Elle ne pleurait plus mais ses joues et ses yeux etaient encore timide. Oui, il l'avait fait pleuré. Et pourtant, ce n'etait pas vraiment de sa faute. C'etait a la fois la faute de tous le monde et de personne. Pourquoi c'etait aussi compliqué ...
" ... l'importance que tu as pour moi. "
La jeune fille trembla un instant. Pourquoi est ce qu'il la faisait révé pour rien ?! Pourquoi est ce qu'IL la laisser esperer ... Ca lui faisait mal, horriblement mal. Les larmes etaient sur le point de repointer leur nez juste pour le plaisir de la rendre encore plus faible que maintenant ?!
Elle ne s'y attendait pas, vraiment pas, vraiment vraiment pas. Elle arreta de respirer, avec cette expression de jolie petite fille qui a eu un gros chagrin mais qui espere, qui rêve de redevenir heureuse.
Le contact de ses levres contre les siennes fut ... magique. D'une geste timide, elle osa posa sa main sur sa joue. Une larme se mela a un mini sourire qui avait disparu de son visage de princesse pendant un an. Il l'aimait ... ?!
Elle ne bougea pas de peur que tous cela ne soit qu'un rêve et qu'elle se reveillerait une seconde plus tard avec l'horrible sentiment de vide qui l'avait envahi tous les matins depuis un an. Autant vivre le rêve a fond ...

- Jaeden, je t'aime ...